« Beaucoup de nos alliés et de nos amis célèbrent le 8 mai comme le Jour de la Victoire, mais nous avons fait plus que n’importe quel autre pays, et de loin, pour obtenir un résultat victorieux lors de la Seconde Guerre mondiale (…). Nous avons gagné les deux guerres, personne ne nous arrivait à la cheville en termes de force, de bravoure ou de génie militaire, mais nous ne célébrons jamais rien — C’est parce que nous n’avons plus de dirigeants qui savent comment le faire (…) Nous allons recommencer à célébrer nos victoires ».
Donald J. Teflon Trump.
LA OU PLUTÔT LES MÉMOIRES SONT CHOSES FRAGILES. CELLE(S) AFFÉRANT A LA 2E GUERRE MONDIALE, POUR NE PRENDRE QU’ICELLE, SONT TERRIBLES. AD MINIMO 50 MILLIONS DE MORTS. IL EST DONC NORMAL QUE CHACUN EN PARLE AVEC SES MOTS. Y COMPRIS CELLE NÉE A L’OMBRE BLÊME DES MIRADORS. EN DÉDUIRE UN MANQUE DE RESPECT POUR L’AUTRE OU LES AUTRES ME SEMBLE HORS PROPOS. PIRE. CELA SEMBLE PRINCIPALEMENT MOTIVER L’APPÉTIT INSATIABLE & VORACE DE CES HYÈNES MÉDIATIQUES QUI SE REPAISSENT DE TOUT CE SANG VERSÉ. ALORS MOINS D’ARITHMÉTIQUE & PLUS DE RESPECT C’EST POSSIBLE ?
| Q. Trump sous les feux médiatiques pour ces propos sur la 1ère, mais, surtout, la 2ème Guerre mondiale ?
Jacques Borde. J’avoue mon écœurement le plus total face à tous ces décomptes abjects et macabres où des hyènes médiatiques – des « sycophantes glaireux » pour reprendre les mots mis dans la bouche de Francis Blanche par Michel Audiard dans Les Barbouzes – n’ont rien d’autre à faire qu’à se repaître de tout ce sang versé.
Entre 50 et 60 millions de personnes ont payé de leur vie cette vaste boucherie que fut la 2ème Guerre mondiale. Les civils seuls ont représenté de 40 à 52 millions de morts, dont 13 à 20 millions de maladies ou de la famine du fait de la guerre. Les pertes militaires s’évaluent entre 22 et 25 millions, dont 5 millions de prisonniers de guerre morts en captivité.
Les statistiques ne fournissent qu’une approche approximative du nombre des morts après septembre 1945 (et après mai 1945 pour l’Europe). En fait, un grand nombre de soldats grièvement blessés décédèrent, ainsi qu’un grand nombre de déportés rescapés, des camps de la mort qui vont trépasser des conséquences de leur déportation .
Alors, pour l’amour de Dieu, un peu moins d’arithmétique et plus de respect par pitié .
Sur ces temps de géhenne , j’ai, malheureusement, une anecdote terrible.
Mon grand-oncle, une force de la nature du gabarit de l’humoriste Raymond Devos – et
aussi prolixe que lui, parait-il – revint bien d’une déportation qu’il devait au zèle de kollabos pro-Vichy auprès de la Kommandantur. Hélas, il n’était plus qu’une ombre squelettique et silencieuse qui se laissa mourir à petit feu.
Combien d’autres vies perdues à l’ombre blême des miradors à mettre au compteur de ce militarisme pangermaniste, dévoreur d’hommes et d’âmes ?
Je nomme ainsi ce militarisme par ce qu’il inclut les Volksdeutsche/Allemands par le peuple, ces populations vivant hors des États à majorité allemande.
Volksdeutsche est un terme allemand, forgé au début du XXe siècle et ultérieurement investi de connotations raciales et suprémacistes.
| Q. Ça nous éloigne un peu de Trump, non ?
Jacques Borde. Non, tout au contraire.
Face à la meute organisée des hyènes médiatiques, le 47th President (POTUS) Donald J. Teflon Trump, reprend simplement à son compte le narratif propre à l’hêgêmon thalassocratique étasunien de ces années-là.
| Q. C’est-à-dire ?
Jacques Borde. Nommer encore et toujours.
La lecture des journaux de l’époque laisse apparaître, je parle là du camps des vainqueurs, 3 titres principaux qui se disputaient les Une .
-La Velikaya Otechestvennaya voyna/Grande guerre patriotique (URSS).
-La Croisade des Démocraties (UK & alliés ou liges).
-L’Invasion de l’Europe (États-Unis).
Les Américains ont toujours glosé en termes peu flatteurs pour autrui et égo-centrés sur ce qu’ils nomment (eh oui…) leur Manifest Destiny/Destinée Manifeste, quasi-dogme (sic) apparu en 1845 pour désigner la forme américaine de l’idéologie calviniste selon laquelle la Nation américaine aurait pour « mission divine » l’expansion de sa « civilisation », vers l’Ouest, et à partir du XXe siècle dans le monde entier.
Yankee & orbi, en quelque sorte.
Un moule démocrate à l’origine. Ce qu’omettent, ô surprise, de nous préciser nos hyènes médiatiques.
Croisade des Démocraties, donc.
On pourrait y ajouter, comme sous-répertoire (sic) la Libération de la France, menée depuis Londres par le général de Gaulle, qu’il a rejoint le 17 juin 1940.
A savoir que c’est de Londres que De Gaulle lit son discours – passé dans l’Histoire comme le Discours du 18 juin 1 – sur les antennes de la BBC à Broadcasting House à 18h00 T.U, le 17 juin 1940 ; le discours est annoncé dans le programme de la BBC à 20h00 T.U et diffusé à 22h00 T.U.
Le texte fourni par le Ministry of Information (MOI) est communiqué par la BBC à la presse britannique du lendemain et est publié par The Times du 19 juin 1940, et le Daily Express.
Le Discours du 18 juin est repris en France par Le Petit Provençal à la Une de son édition de Marseille du mercredi 19 juin 1940.
En l’espèce, Donald J. Teflon Trump n’outrepasse ni n’exagère. Il se coule dans le marratif de l’époque.
Ce qui, en réalité, exaspère au plus haut nos hyènes médiatiques, c’est son refus de cautionner, financer et s’impliquer dans leur obscène aventurisme militaire.
En fait, ce que nos Der Adler et Signal d’une presse occidentale se voulant spécialisée mais, dans son traitement forgé 2 de l’information, désormais plus kiéviste que les Kiévistes eux-mêmes, c’est que ce soient ceux qu’elle stigmatise sous le label de racistes qui font tout ce qu’ils peuvent pour que ces guerres meurtrières et barbares s’arrêtent et que cessent d’y mourir des gens aussi peu White Anglo-Saxon Protestant (WASP) et/ou blancs (sic) que possible.
Last but not least, pas de New Deal à la Burisma-Biden (sic) dans les tuyaux, à Washington.
Én effet, évoquant les relations à avoir avec Jérusalem, Donald J. Teflon Trump, de réaffirmer que :
« Le soutien des États-Unis à Israël depuis sa création il y a 77 ans est resté résolu (…).
La force et l’importance des relations entre les États-Unis et Israël sont évidentes dan s notre partenariat historique et dans les liens durables entre nos peuples
(…)
À travers les conflits et la paix, les États-Unis restent votre partenaire inébranlable, promouvant la sécurité d’Israël face à ses nombreuses menaces. Je suis fier de tout ce que nous avons accompli ensemble et je me réjouis d’approfondir notre amitié, dans nos relations (…).
Le soutien des États-Unis à Israël depuis sa création il y a 77 ans est resté résolu. La force et l’importance des relations entre les États-Unis et Israël sont évidentes dans notre partenariat historique et dans les liens durables entre nos peuples ».
Le Harakat al-Muqâwama al-‘islâmiya (HAMAS) 3 aurait, selon toute vraisemblance, déjà perdu sa guerre du feu. Quelles options lui reste-t-il ?
Ah, j’allais oublier Weber 4
Notes
1 Une réponse, du berger à la bergère, à celui de Pétain, le 17 juin 1940.
2 Au sens de forgerie.
3 Mouvement de résistance islamique, l’acronyme signifie également zèle en arabe.
4 L’Éthique protestante & l’Esprit du capitalisme, de Max Weber.