« La France joue un rôle clé dans cette coopération, et cette coopération conduira à une escalade de la confrontation contre le Hezbollah. Nous continuerons à assurer la stabilité en Syrie et au Liban ».
Emmanuel Macron.
« Pensez aux centaines de milliers de vies qui seront sauvées lorsque ce ‘bain de sang’ sans fin prendra fin, espérons-le… Je continuerai à travailler avec les deux parties pour m’assurer que cela se produise ».
Donald J. Teflon Trump, à propos de l’Ukraine,
DU CAILLOU Ô COMBIEN RÉSILIENT MACRON. OU, COMME DISAIT LÉNINE, QUE FAIRE ? CAR, DE TOUTE ÉVIDENCE, L’OCCUPANT DE L’ÉLYSÉE N’A TOUJOURS PAS RENONCÉ A L’EMPREINTE QU’IL COMPTE LAISSER SUR UN PAYS AU BORD DE L’ABIME . QUANT AUX FRANÇAIS, PRUDENT, IL S’EN TIENT A UNE DISTANCE QUI EN DIT LONG SUR SES CRAINTES & SON AFFECT.
| Q. Washington Vs Paris, ou plutôt Macron : où en sommes-nous ?
Jacques Borde. À peu près là où nous en étions hier, à; la même heure.
Le souci pour Donald J. Teflon Trump, c’est qu’il n’est guère soutenu dans sa version des événements par son très officiel allié et partenaire Nouvelle-Delhi 1.
Je m’explique.
Le 35e Vidēś Saciv/Secrétaire aux des Affaires étrangères, Shri Vikram, commentant la via factis, ou la via foedi si vous préférez la nommer ainsi, privilégiée par l’inde n’aura guère facilité les choses pour un hêgêmon thalassocratique étasunien qui misait sur davantage de solidarité et de mesure de sa part, Shri Vikram affirmant Delhi et orbi que :
« Le Pakistan et l’Inde ont convenu d’un cessez-le-feu avec effet immédiat. Le Pakistan a toujours œuvré pour la paix et la sécurité dans la région, sans compromettre sa souveraineté et son intégrité territoriale (…). Le DGMO pakistanais a appelé le DGMO indien à 15h35 (15h05 PKT) en début d’après-midi. Il a été convenu entre eux que les deux parties cesseraient tous les tirs et toutes les actions militaires terrestres, aériennes et maritimes à compter de 17h00 IST (16h30 PKT) ».
Une énième réitération (sic) de la vielle querelle du Jammu Kashmir/Cachemire.
| Q. C’est à dire ?
Jacques Borde. Ça n’est évidemment pas la première fois que Indiens et Pakistanais font ainsi le choix des armes.
–Choc frontal de 1987, lié selon l’Inde aux agissements et infiltrations d’éléments de feu Oussāma Bin-Mohammed Bin-Awad Bin-Lāden, fondateur du Al-Jabhah al-Islamiyah al-Alamiyah li-Qital al-Yahud wal-Salibiyyin 2 & d’Al-Qaïda.
–Confrontation de 2001-2002.
–Confrontation de 2019.
O Tempora o mores, disaient les Anciens Romains.
À rappeler l’extrême brutalité de la Partition ente l’Inde et le Pakistan, les zones disputées passant d’un côté ou de l’autre en fonction de leur composition (indienne ou pakistanaise…), les deux camps s’attachèrent, au moyen de massacre ethniques insoutenables, de faire jouer la bascule territoriale (sic) en leur faveur. De mémoire, pour avoir relu ses textes à l’époque, le seul à avoir abordé la question en profondeur est François Duprat. Pour ceux à qui ce nom dit encore quelque-chose.
| Q. Et la perte d’un Rafale indien, ça peut avoir un impact ?
Jacques Borde. Là non plus, ne mettons point le charroi avant les bovidés.
Mais non, je ne crois pas. Emmanuel Te Haka Iki Taaoa 3 Macron me semble trop entêté pour se laisser détourner de ses projets.
Quant à l’incident aérien (sic) lui-même – Eh oui, c’est ainsi qu’on nomme ce genre d’aléa – que nous en dit, Military Watch, site généralement bien au fait de ces questions ? Que :
« Bien qu’un certain nombre de sources indiennes aient rapidement affirmé que le Rafale avait été perdu dans un incident non lié au combat, un haut responsable des Services de Renseignement français s’adressant à CNN a confirmé que le Rafale avait été abattu par les forces pakistanaises et que plusieurs avions avaient peut-être été abattus. Il a également été confirmé que le Pakistan avait utilisé un missile air/air PL-15 lors d’engagements, les restes de l’un des missiles ayant peut-être été récupérés après avoir explosé lors de l’abattage d’un chasseur ennemi. Ces preuves circonstancielles ont confirmé un certain nombre de rapports non confirmés selon lesquels un chasseur J-10C de l’armée de l’air pakistanaise aurait été responsable de l’abattage du chasseur indien Rafale lors d’engagements ».
Ce qui est certain, c’est l’absolue confiance que la Bhāratīya Vayu Sēnā (IAF)4 place dans ses Rafale.
| Q. Davantage de sérénité sur le dossier de l’Orient Compliqué, parcours plus assuré pour l’administration Trump ?
Jacques Borde. Vous plaisantez, je suppose ?
Au lieu de, en quelque sorte, laisser reposer le soufflé diplomatique (sic), le 29th United States Ambassador to Israel/Ambassadeur près Israël 5, Michael Dale Huckabee, dit Mike Huckabee, a choisi de mettre les pieds dans le plat :
« Voici ce que je peux vous dire, parce que j’ai eu une conversation avec le président et le vice-président hier soir. Les États-Unis n’ont pas besoin de l’autorisation d’Israël pour conclure un accord empêchant les Houthis de tirer sur nos navires (…). 700.000 Américains vivent en Israël. Si les Houthis décident de poursuivre leurs actions contre Israël et qu’ils blessent un Américain, alors cela deviendra notre affaire (…). Il faut déterminer ce qui relève immédiatement de notre responsabilité directe ».
Bien évidemment, Mike Huckabee nous parle de nos experts ès qāt (Catha edulis) nos grands amis d’Al-Ḥūthīyūn 6, désormais à tu et à toi avec Washington.
Par ailleurs, violemment pris à partie par le Jerusalem Post, Mike Huckabee, l’aura littéralement crucifié, déclarant que :
« Le Jerusalem Post a besoin de meilleures sources que cette « source » non identifiée. Mon petit-fils de 4 ans, Teddy, est plus fiable. Et vous pouvez le tenir de Teddy : ce rapport est absurde (…). Israël n’a pas de meilleur ami que Trump ».
Cette digression aura-t-elle suffi à rasséréner I’Israélien lambda après la découverte (sic) d’un tout nouveau missile balistique, iranien, le Qasem Basir ?
Qasem Basir, dont Farzin Nadimi, Associate Fellow auprès du Washington Institute for Near East Policy (WINEP) nous explique que :
« Ces missiles tirent les leçons des précédentes attaques contre Israël. Ces attaques ont révélé que les missiles iraniens manquaient de précision à des distances supérieures à 2 000 kilomètres. Pour remédier à ce problème, l’Iran a incorporé un système de caméra permettant d’ajuster la trajectoire des missiles pour une plus grande précision, tout en dotant le missile d’un corps en fibre de carbone, une autre amélioration significative ».
À propos de missiles, en dépit des délires hallucinatoires de Kievistes de plateaux TV, aucun engin de ce type n’est venu perturber les festivités de la Velikaya Otechestvennaya voyna 7 à Moscou.
Zhit’ na Rodine (Vive la Patrie), alors.
Nous avons commencé avec Macron, il semble logique que nous terminions (sic) avec lui, mais pas que lui.
Très focalisé sur Washington, Donald J. Teflon Trump oblige, notre Manu Elyséo-centré oublie Londres. Or, fors leur statut ad usum Americani, les Brits nourrissent des ambitions contraires et concurrentes aux siennes.
Tony Blair, Prime Minister of the United Kingdom of Great Britain &Northern Ireland/Premier ministre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne &d’Irlande du Nord, en 1997, avertissait :
« Siècle après siècle, le destin de la Grande-Bretagne a été de diriger d’autres nations. Ce destin ne devrait pas faire partie de notre histoire. Il devrait faire partie de notre avenir… Nous sommes un leader de nations, ou nous ne sommes rien ».
En clair, Emmanuel Jupi-Atlas 8 Macron ferait bien se réveiller. Mais, pas que lui !.
Notes
1 Comme il convient de la nommer lorsqu’on s’exprime en français et non en sabir journalistique approximatif.
2 Ou Front islamique mondial pour le combat contre les juifs & les croisés.
3 Rebaptisé ainsi aux Îles Marquises, signifierait le petit chef qui va trébucher.
4 Ou Armée de l’Air indienne.
5 Depuis le 9 avril 2025.
6 Ou ʾAnṣār Allāh, أَنْصَار ٱللَّٰه, issu du Forum des jeunes croyants, organisation religieuse zaïdite (donc chî’îte) culturelle co-fondée en 1992 par Hussein Badreddine al-Houthi et Mohamad Azzane. Leur devise est « Dieu est le plus grand, Mort à l’Amérique, Mort à Israël, Maudits soient les juifs, Victoire à l’islam ».
7 Ou Grande Guerre patriotique, référence à la Guerre patriotique de 1812, contre les troupes napoléoniennes.
8 Un des surnoms que, selon la légende élyséo-macronienne, lui aurait trouvé sa moitié, dame Brigitte.