PÉKIN/WASHINGTON : PAS DE CES FACHERIES ENTRE NOUS…

PEKIN/WASHINGTON : PAS DE CES FACHERIES ENTRE NOUS…

LES INVECTIVES DES UN(E)S, UNE PANACEE BIEN COMMODE AU QUOTIDIEN DE QUELQUES AUTRES ?

Sinon, je tiens à rappeler que les titres de mes entretiens sont, volontairement, et tant que faire se peut, marqué d’une pointe de causticité. Ça plaît ? Tant mieux. Ça déplaît ? Désolé.

| Q. Pékin & Washington sur la même ligne in fine ?

Jacques Borde. À l’évidence et dans la réalité des choses dans le vrai monde, oui.

Aujourd’hui, je vois plutôt mal – mais il est aussi vrai que je dois changer de lunettes, cause à effet(s), qui sait ? – ce qui séparerait le 47th President des États-Unis, Donald J. Teflon Trump, et le Zhōnghuá Rénmín Gònghéguó Zhǔxí 1, Xi Jinping 2

Comment dire, l‘Empire du Milieu n’a pas dans ses intentions de se brouiller avec un hêgêmon thalassocratique étasunien au mieux de sa forme et de ses ambitions.

Autant faire des affaires.

| Q. Et, ça pourrait fonctionner  ?

Jacques Borde. Outre les réactions des liges et proxiesnommez-les comme bon vous semblera – des deux grands – auriez-vous la faiblesse intellectuelle (sic) de croire que la rencontre entre Donald J. Teflon Trump, et le président de la Chosŏn Minjujuŭi Inmin Konghwaguk 3, Kim Jong-un, aurait pu avoir lieu sans l’aval préalable de Beijing ?

De tels gens rêvent debout.

Ou comme dit l’adage populaire :  se dorent la pilule (sic).

Trump, a, d’ores et déjà fait part à Oncle Xi de sa plus haute estime.

| Q. Les invectives de Christine Ockrent visant Elon Musk  ?

Jacques Borde. Là encore : Quid novi ?

Poussières éphémères sur la Carte du temps (sic).

Christine Ockrent voudrait, à l’entendre, poser la question suivante, à Elon Musk :

« Vous avez douze enfants. La prochaine portée, c’est combien ? »

Si ma mémoire ne me fait pas défaut – mais de ma chambre d’Hôtel àTéhéran (HôtelAzadi, je crois bien, je me souviens de la vue directe et dégagée sur la Prison d’Evin/Zendân-é-Evin – où, lors de son entretien, magazine « V3 Le nouveau vendredi », Soir 3 19h10, avril.1979, Amir-Abbas Hoveyda, ancien Premier ministre iranien, se soumit  aux questions acérées (sic) de Christine Ockrent.

C’était la première fois qu’Hoveyda s’exprimait depuis que le Shah l’avait fait mettre en prison.

Amir Abbas Hoveyda avouera qu’il ignorait le nombre et le sort qui était réservé aux prisonniers politiques du temps où il était Premier ministre.

Christine Ockrent rappellera que Amnesty International classait l’Iran parmi les pays pratiquait le plus la torture.

Amir Abbas Hoveyda hésitant à se considérer une victime (sic) mais soulignait :

« Il faut attendre pour savoir comment nous allons être jugés, les cellules sont remplies d’anciens collègues »..

Amir Abbas Hoveyda, lui, fut jugé et condamné à mort pour « avoir fait la guerre à Dieu » et « semé la corruption sur la terre ».

Christine Ockrent, elle, a la chance d’avoir fait du cas Hoveyda une litanie de souvenirs qu’elle, au moins, peut évoquer ad libitum en 2025.

Je pense que d’autres, à Téhéran tout particulièrement – ne sont pas aussi bien lotis.
Mais, nous y reviendrons le moment opportun.

Notes

1 Ou Guojia-Zhuxi : président de la République populaire de Chine.
2 Surnommé Xi Dada, en français : Oncle Xi.
3 Ou République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord), la plupart du temps raccourci en Puk Chosŏn, Corée du Nord,

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