CRIMINALITÉ : FAUX DÉBAT & FAUSSE OPTION ALBANAISE

ROME, MAYOTTE, (& GUÈRE D’AUTRES…). LORSQUE LES DROITES SONT SEULES A BRAVER BRUXELLES DANS LA DÉFENSE DES PLUS PETITS…

| Q. Rome et ses querelles sur le choix de l’Albanie…

Jacques Borde. Le type même de faux débat et fausse option pour traiter un vrai faux problème.

| Q. Vous êtes insensible au drame du féminicide…

Jacques Borde. Pas du tout. Ça n’a rien à voir !

Mais cette querelle picrocholine est typique de notre société, où tous – et toutes, bien évidemment, certains familiers de la Toile ont une approche erronée de la grammaire – refusent de comprendre que le fondement même de ce faux débat est le laxisme propre à notre WOccident 1 en perdition.

Si les criminels en question étaient traités (sic) avec la dureté qui s’impose, hommes et femmes seraient sur un pied d’égalité, dans la mesure où leurs agresseurs ne seraient plus en capacité de récidiver.

Les malheureuses victimes de ce qu’elles nomment (assez justement, en fait…) le patriarcat, devraient lire Gustave Glotz, qui nous rappelle que :

« À la fin du VIIe siècle, à cette heure décisive où de modestes cités grecques, s’ouvrant largement aux influences extérieures, devenaient, grâce au commerce et à l’industrie, des villes actives et prospères, la plus puissante alors du continent et la plus glorieuse, Sparte, prétendit au contraire, de par la volonté d’une aristocratie guerrière, mettre un terme à toute évolution naturelle, se replier sur elle-même et se figer dans le présent pour l’éternité. Maîtres du gouvernement, les chefs des familles aristocratiques et de l’armée élaborèrent un système qui devait, dans leur pensée, maintenir à jamais l’état de possession et l’organisation qui faisaient leur force. De là cet archaïsme de l’État lacédémonien qui, par la durée, devient un anachronisme flagrant. Grave difficulté pour l’historien, de se trouver subitement, au milieu d’une Grèce toute renouvelée, devant cette espèce de bloc erratique »2.

La démocratie –  la vraie, celle des origines, pas le fatras insane de Ursula G. von der Leyen – a eu à son agenda politique (sic, comme on dit aujourd’hui…) la mise à l’écart de ce patriarcat.

Ce qu’a bien écrit Gustave Glotz, in La Cité Grecque, p. 420 :

« Alors surgit Dracon. Un homme sut accomplir en quelques mois l’œuvre où depuis de longues années peinait vainement tout un collège. Il laissa un nom sinistre et redouté, parce qu’il arma l’État de la puissance judiciaire ; il passa pour un législateur sanguinaire, parce qu’il s’efforça de mettre fin à l’effusion du sang. Les guerres civiles étaient un enchaînement de guerres privées où les génè se lamaient les uns contre les autres avec toutes leurs forces. Pour pousser la partie lésée à s’adresser aux tribunaux, Dracon détermine les conditions du recours à la vengeance ou à la composition. Pour désagréger les groupes familiaux, il distingue dans chacun d’eux des cercles de parentèles plus ou moins proches, et même, dans certains cas, il exige des parents appelés à prendre une décision qu’elle soit prise à l’unanimité ; il fait appel dans le génos à l’individualisme… ».

Ce qui explique la déclaration de Thomas Joly, Président du Parti de la France (17 avril 2025) :

« (…) Il faut un sursaut. Il faut frapper fort. Rétablir la peine de mort pour les trafiquants les plus dangereux, ceux qui tuent notre jeunesse à petit feu. Il faut des peines exemplaires, dissuasives, sans remise, sans excuse.
Il faut expulser tous les délinquants étrangers et, avec eux, leurs familles complices ou complaisantes. La nationalité française ne peut être un bouclier pour ceux qui haïssent la France, les binationaux (très nombreux) en seront déchus.
Il faut redonner à la police les moyens d’agir, des consignes claires de reconquête et la protection judiciaire qui va avec. Qu’ils n’aient plus peur d’intervenir. Qu’ils n’aient plus peur de faire leur travail.
Et s’il le faut, créons une force d’élite, un BOPE 2 à la française, une troupe formée, surarmée, déterminée à éradiquer la racaille et reprendre chaque mètre carré de notre territoire abandonné.
Car sans ordre, il n’y a pas de liberté. Sans autorité, il n’y a pas de France ».

| Q. Option radicale et inapplicable, non ? Les propos de Thomas Joly ne vous choquent pas ?

Jacques Borde. Pas du tout. À titre personnel, je les trouve plutôt mesurés, le vous avoue.

| Q. Mesurés ? En quoi, alors ?

Jacques Borde. La Lie-la-Hyène (sic) qui se drape dans une fausse dignité de Bobos aseptisés quant à une Albanie qui ne lèvera pas le petit doigt sur les éléments criminels confiés à sa garde, devrait voir comment des pays comme l’Algérie ou bien la Chine ont agi en des cas similaires.

À ce propos, soulignons que c’est Marine Le Pen – ainsi que des hommes courageux et exemplaires comme Farid Smahi – dont le parti est défini (par les media…) comme raciste (sic) qui se situe à l’avant-garde de la défense du petit peuple, abandonné de tous, de Mayotte.

Primo. Alger aurait (je n’étais pas sur place pour vérifier…) entassé ses « Afghans » 4 dans des camps de rétention sur des sites choisis par Paris pour ses essais nucléaires. Seul le personnel carcéral étant relevé en temps utile (sic). Bon, vous me de direz : un terroriste sexuel irradié et fluorescent, après, ça se repairerait plus aisément, non ?

Secundo. Revenons à des choses plus sérieuses et à nos amis chinois.

A longtemps existé la pratique d’exécutions publiques (une balle dans la nuque…), associées au paiement de la balle par la famille du condamné. À ce titre, si j’étais la Lie-la-Hyène je m’intéresserait davantage à Macao pour savoir ce qui se passe réellement. Mais bon, je ne suis pas à leur place.

Vous aurez, bien sûr, noté que je me réfère à des exemples de cultures non-européennes, donc non-racisées, selon l’usage qui est fait en Europe de ce terme grotesque.

Notes

1 Terme générique pour désigner feu Oussāma Bin-Mohammed Bin-Awad Bin-Lāden, fondateur du Al-Jabhah al-Islamiyah al-Alamiyah li-Qital al-Yahud wal-Salibiyyin & d’Al-Qaïda.
2 Ou Batalhão de Operações Policiais Especiais/Bataillon des opérations spéciales de police : le groupe d’intervention d’élite de la police militaire de l’État de Rio de Janeiro. Missions principales : Destruction de barricades construites par les trafiquants de drogue : Extraction de policiers ou de civils blessés lors d’opérations ; Exécution de mandats d’arrêts à haut risque ; Sauvetages d’otages ; Rétablissement de l(ordre dans les prisons ; Missions spéciales dans les marécages ou les terrains montagneux.
3 Gustave Glotz, Histoire grecque. Tome 1 (1986), Chapitre IX. Sparte jusqu’aux Guerres médiques, p.335 à 374.

 

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