TRAITÉ COMME IL SE DEVAIT PAR DONALD J. TRUMP. MACRON POURRAIT, SELON UNE CERTAINE LOGIQUE GÉOSTRATÉGIQUE, FINIR DANS LES POUBELLES DE L’HISTOIRE. DOIT-ON POUR AUTANT OUBLIER LA BOUCHERIE QUE FUT NOTRE ENGAGEMENT AU MALI SOUS L’ÉGIDE DE FLANBY L’AFRICAIN ?
« Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! ».
Matthieu 5:9.
| Q. Vous partagez l’idée de la mise à l’écart de Macron par Trump ?
Jacques Borde. Tout à fait.
Le sort fait à Emmanuel Te Haka Iki Taaoa 1 Macron, par Donald J. Teflon Trump, me semble une excellente chose.
Mais, surtout, en parfaite conformité avec une certaine logique géostratégique
| Q. Qu’entendez-vous par là ?
Jacques Borde. Que Macron, fait désormais désordre dans le paysage tout simplement. Étant à peu près le seul dirigeant du petit cercle OTANo-Bruxellois à plaider, à la fois pour:
-le rejet total des Accords d’Abraham.
-la guerre à outrance choisie par le chef de la Junte de Kiev, le Prezydent Ukraïny Volodymyr O. Zelensky, .
Ce en des termes volontairement excessifs et provocateurs à l’extrême.
Au pont qu’il mettent mal à l’aise les autres caciques européistes. Qui – quoi qu’on en pense, chacun voit midi à sa porte, vous connaissez la mienne – se font ainsi plomber leurs argumentaires pro-ukro.
De toute évidence l’occupant – je vous laisse le choix du sens à donner à ce qualificatif concernant le personnage – de l’Élysée se fait rayer de la Carte du temps revue et corrigée par le boss de l’hêgêmon thalassocratique étasunien, Donald J. Teflon Trump.
| Q. Macron, même le profane peut comprendre. Mais pourquoi nous reparler de Hollande et du Mali ! Car Flanby c’est bien François Hollande ?
Jacques Borde. Tout à fait.
L’engagement de Paris, Hollandus regnante, aura été une vaste boucherie. Qui au bout du compte nous aura fait détester par la plupart de ceux que ce François-là prétendait sauver du mal absolu.
Résultat, causant des pertes irréparables dans nos propres rangs et ceux de nos précieux alliés de la zone saharo-sahélienne, ces derniers vont finir pour nous tourner le dos.
| Q. Mais, pourquoi ?
Jacques Borde. Parce que l’Histoire, et tout particulièrement pour ceux qui ne la connaissent que peu, voire pas du tout, si elle ne bégaie pas, pour plagier l’adage populaire, a su se répéter.
A contrario, de beaucoup, Flanby maliensis (sic) n’a pas retenu la dure leçon de l’Opération Paix en Galilée, par là nous entendons, bien sûr, l’Opération ‘Shalom Ha’Galil’, nommée également ‘Milhemet Lebanon Ha’Rishona, ou 1ère Guerre du Liban. de Tsva Haganah Ley’Israel (TSAHAL/IDF)2, au Liban en1982.
| Q. Dure leçon, c’est à-dire ?
Jacques Borde. Que Jaysh Lubnān al-Janūbiyy/Tzvá Dróm Levanón, Tzadál (ALS. Armée du Liban-sud, le bras armé de Jérusalem, s’y fera massivement rejeter par ceux qui l’applaudissaient à son déploiement initial.
La suite, tout le monde ne la connaît que trop.
Primo. l’apparition (pour rependre les mots d Alî Sharî’atî) du Hezbollah.
Secundo. celle de son secrétaire général le plus connu, l’iconique feu Sayyed Hassan Nasrallâh.
Sur ce sujet, lire (ou relire, je le fais régulièrement…) Xavier Raufer, et son La Nébuleuse : le terrorisme du Moyen-Orient, Paris, Éditions Fayard, 404 p., 1987.
Notes
1 Rebaptisé ainsi aux Îles Marquises, signifierait le petit chef qui va trébucher.
2 Ou צְבָא הַהֲגָנָה לְיִשְׂרָאֵל; acronyme Tsahal, צה »ל, en anglais, Israel Defense Forces. Al-Jayš ad-Difā’i al-’Isrā’īli, Tśāhal, en arabe, qui est aussi une langue d’usage au sein de TSAHAL.