QUO VADIS ? « ROMAM » AURAIT PU REPONDRE GIORGIA MELONI..

SANS FAIBLIR UN SEUL INSTANT, GIORGIA MELONI MAINTIENT SON CAP, APPUYÉE PAR DONALD J. TEFLON TRUMP. APRÈS AVOIR DONNÉ LE « LA » A ROME C’EST AUSSI A MOSCOU (LA SECONDE ROME..) QUE LA PRESIDENTE DEL CONSIGLIO DEI MINISTRI ITALIENNE A CHOISI DE PORTER SES PAS. ENTRETEMPS, MME. MELONI S’EST FENDU DUNE VIDÉO-CONFÉRENCE QUI FERA DATE DANS LES RELATIONS ITALO-FRANCAISES, VISANT SÈCHEMENT, C’EST LE MOINS QU’ON PUISSE DIRE, MACRON. MAIS, COMME DISENT LES ITALIENS : « BOIA CHI MOLLA« …

« Pendant 80 ans, l’ordre de sécurité européen a été biaisé contre la Russie. Même lorsque l’URSS ou la Russie y participaient officiellement, il ne s’agissait que d’un mécanisme visant à limiter l’influence russe. Toute la « légitimité » de l’ordre international d’après-guerre, comme l’observait feu Henry Kissinger, reposait sur l’endiguement de la Russie. Après 1945, les pays occidentaux ont privilégié l’endiguement de la Russie au détriment même de leur propre autonomie. Abandonner ce principe reviendrait à reconnaître l’effondrement de l’ordre ancien et la nécessité d’en construire un nouveau. ».
Timofey Bordachev 1.

« Lors d’un événement d’importance historique et de portée mondiale, Giorgia Meloni a su maintenir une attitude d’homme d’État : mesurée, respectueuse et pleinement digne du rôle de chef et hôtesse. Une fois de plus, le président Meloni s’est distingué par sa rectitude, sa sobriété et son sang-froid, contribuant à réaffirmer le prestige et la crédibilité de l’Italie sur la scène internationale ».
Tommaso Foti 2.

| Q. Discours d’une rare violence de Giorgia Meloni visant Macron…

Jacques Borde. Certes. Mais comme disent, les Italiens « Bolia chi molla ».

En réalité, la Presidente del Consiglio dei Ministri 3, Giorgia Meloni, nous offre une analyse plutôt juste de ce qu’a été la géostratégie de Paris au Sahel.

Certes, ses propos pourront sembler très italo-centrés (sic) et non empreints de quelques erreurs, par ci par là, mais qu’importe.

J’ai donc posté sur le blog, ainsi que sur mon groupe FB, l’intégralité de l’intervention de Mme. Meloni, dont vous trouverez le lien ci dessous – bien sûr en y rappelant le rôle central de François Flanby Hollande dans cette géopolitique du pire :

https://www.facebook.com/reel/899094028841126

| Q. Le ton adopté par Mme. Meloni ne vous choque pas ?

Jacques Borde. Outre que ce que la Presidente del Consiglio dei Ministri assène dialectiquement à Emmanuel Te Haka Iki Taaoa Macron 4, est partagé par des millions de gens en le cloaca maxima européiste et, tout autant, outre-Atlantique.

Primo, Mme. Meloni use de sa liberté de parole comme bon lui semble. Bon elle n’a pas sa langue dans sa poche. So what ?

Secundo, Mme. Meloni n’est pas n’importe qui sur l’arène politique italienne. Elle a été une militante politique de base en des temps où la violence politique laissait des morts sur le carreau.

Or, en déprit de sa (petite…) taille, Mme. Meloni a toujours su physiquement faire face à ses opposants et ennemis.

On ne peut pas en dire autant de beaucoup de ses adversaires politiques aujourd’hui.

| Q. Amal Clooney qui pourrait être bannie des États-Unis ?

Jacques Borde. Bigre. Mais, quitte à parler de personnes, disons mal-parties, pourrait-on parler de vraies victimes ?

Au delà de George, pété de thunes, Me. Amal Alamuddin pourra se réfugier (sic) dans leur modeste logis, sis à Londres évalué à 13 M€.

Une masure, quôoôôa.

Pour le reste, la situation , en 2025, est d’une extrême gravité.

Sur ce point, je vous laisse méditer les propos de l’ancien fonctionnaire (et syndicaliste, si je ne m’abuse) de police Pierre Jallamion – qui, lui, remet en perspective les (ir)responsabilités de la droite systémique, il n’y a pas que la goôôoche européiste à trimballer son lot de casseroles géopolitiques (sic)  :

« Macron fait diversion avec l’imaginaire menace russe, mais cache la sinistre réalité de la menace intérieure, bien réelle et autrement plus tragique.
(…).

Nul ne peut contester le fait que l’État a perdu le contrôle de la situation. Quand les cités sont interdites d’accès au forces de l’ordre et s’embrasent au moindre incident, quand des bandes de mineurs attaquent des commissariats en toute impunité, quand les malfrats mitraillent les prisons, quand les policiers et les juges sont menacés, quand les rues sont balayées par des rafales de kalachnikov, quand le peuple est victime de 3.000 agressions gratuites par jour, dont 1.000 seulement sont déclarées, ce sont bien là les signes d’une guerre civile à bas bruit, annonciateurs de tragédies sanglantes, compte tenu de la passivité d’un pouvoir aussi lâche qu’impuissant.
(…).

Je veux dire que les principaux responsables de cette situation tragique sont les leaders de droite qui, après avoir affirmé leurs convictions nationalistes à Villepinte en 1990, les ont totalement reniées pour épouser les thèses mondialistes de l’Union européenne : ouverture des frontières, libre circulation des individus et multiculturalisme débridé. Tout le contraire de ce qu’affirmait la droite en 1990. C’est donc elle qui a trahi le peuple français. Car quand Chirac a pris le pouvoir, il était encore temps d’agir. Aujourd’hui, c’est trop tard. Plus aucun débat parlementaire n’évitera le cataclysme ».

Si les propos de Pierre Jallamion peuvent vous semblent excessifs, voire radicaux, le chef d’État-Major des armées (CEMA), le général d’armée Thierry Burkhard, a reçu, via la Toile, des doléances similaires, en des termes à peu près identiques.

Heur & malheur du guerrier, écrivait Georges Dumézil.

Notes

1 Programme Director du Valdai Discussion Club. Academic Supervisor du Center for Comprehensive European & International Studies à la National Research University Higher School of Economics (HSE).
2 Ou Ministro per gli Affari europei, le Politiche di coesione & il Pnrr
3 Ou Premier ministre italien.
4 Rebaptisé ainsi aux Îles Marquises, signifierait le petit chef qui va trébucher.

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