PAX AMERICANA : BIG BUSINESS, SAVOIR FAIRE, BLA-BLA & LIMITES

.« Ces dernières années, beaucoup trop de présidents américains ont été rongés par l’idée qu’il était de notre devoir de sonder l’âme des dirigeants étrangers et d’utiliser la politique américaine pour rendre justice à leurs péchés. Ils adoraient utiliser notre armée très puissante, et maintenant, elle est vraiment plus puissante que jamais. Nous venons d’obtenir l’approbation d’un budget : 1.000 Md$, le budget militaire le plus élevé de l’histoire. Mille milliards de dollars. Et nous obtenons les missiles les plus puissants, les armes les plus puissantes. Et, vous savez, je déteste… je le fais, mais vous devez le faire, car nous croyons en la paix par la force. L’argent, si vous ne l’utilisez jamais. Pour défendre l’Amérique et promouvoir les intérêts fondamentaux de la stabilité, de la prospérité et de la paix. C’est ce que je veux vraiment faire ».
Donald J. Teflon Trump.

PAX AMERICANA : BIG BUSINESS, SAVOIR FAIRE, BLA-BLA & LIMITES. SI L’AGENDA RÉPUBLICAIN, JACKSONIEN & ISOLATIONNISTE QUE TIENT DONALD J. TEFLON TRUMP COLLE AVEC NOS INTÉRÊTS DE VIEUX EUROPÉENS, PRENONS CETTE PAX AMERICANA POUR CE QU’ELLE EST &SURTOUT PAS POUR CE QU’ELLE N’EST PAS. & APRÈS ? DEMAIN EST UN AUTRE JOUR. NON ?

| Q. Trump appelant Riyad à rejoindre les Accords d’Abraham ?

Jacques Borde. (Éclat de rire…). Beau discours de Pamela Geller en ce sens ; effectivement. Citons la  donc :

« Dans un discours de grande envergure couvrant toutes les questions géopolitiques concernant chaque pays. au Moyen-Orient, le président Trump a appelé l’Arabie Saoudite à rejoindre les accords d’Abraham.
Cela doit arriver. Si Trump réalise tout ce qu’il a promis aux Saoudiens, aide militaire et avions, IA de pointe, etc. la reconnaissance d’Israël est une pierre angulaire de la paix au Moyen-Orient ».

Sauf que :

Primo. Mme. Geller elle-même tient cette ligne depuis, déjà 2010, année où elle fonde, avec  Robert Spencer, l’American Freedom Defense Initiative /Initiative américaine de défense de la liberté/Stop Islamization of America (FDIA/SIOA).

Secundo. Riyad, en la personne de S.A.R Mohamed MBS Ibn-Salmān Āl-Séʻūd, prince héritier du Royaume d’Arabie Séoudite (KSA), ministre séoudien de la Défense, et futur Khādim al-Ḥaramayn aš-Šarīfayn/Gardien des deux saintes mosquées, est d‘ores et déjà l’un des piliers les plus sûrs des Accords d’Abraham. Ce depuis leur lancement.

Gros avantage sur BforBorde, FDIA/SIOA est suivi par 1,2 million de personne sur la Toile. Mais rien ne vous interdit de faire tout ce que vous voudrez pour que BforBorde gagne du terrain.

Petit rappel, également, des écrits de Pamela Geller. Notez, évidemment, les dates :

–The Post-American Presidency : The Obama Administration’s War on America, avec Robert Spencer, préfacé par John R. Bolton, Éditeur. Simon & Schuster, 2010 (ISBN 978-1-4391-8930-6).
–Stop the Islamization of America : A Practical Guide for the Resistance. Éditeur. WND Books. 2011. (ISBN 9781936488360).
–Freedom or Submission : On the Dangers of Islamic Extremism & American Complacency, Éditeur. CreateSpace Independent Publishing Platform, 2013,
–Fatwa: Hunted in America, Éditeur. Dangerous Books, 2017.

Comme l’aura souligné – à juste raison, et pas grand-monde à par elle, Mme. Sarah Knafo, Donald J. Teflon Trump préside à la Manifest Destiny/Destinée manifeste des États-Unis. Donc pas à la notre.

À bien comprendre qu’en déduire ? Plusieurs choses qui s’emboîtent un peu comme des poupées russes.

Primo. Opportunisme et Forgerie, anciens comme l’Art de la Guerre, n’ont pas attendu l’Occupant de l’Élysée (sic) pour se nicher le plus haut possible. Cf ces propos de Jean Monnet à Harry Hopkins, le plus proche conseiller de Roosevelt (6 mai 1943) :

« Il faut se résoudre à conclure que l’entente est impossible avec [de Gaulle] ; qu’il est un ennemi du peuple français et de ses libertés ; qu’il est un ennemi de la construction européenne, qu’en conséquence, il doit être détruit dans l’intérêt des Français ».

Secundo. Si un mémo du US Department of Homeland Security/Département de la sécurité intérieure (DHS) en vient à nous dire en toutes lettres que :

« Le nombre de recrutement de la Garde côtière est prospère et que la branche militaire est de retour à exécuter sa mission à pleine capacité./US Coast Guard recruiting numbers are thriving, and the military branch is back to executing its mission at full capacity ».

Tertio. Que faisaient donc d’utile et de décisif : a/ l’US Coast Guard elle-même ; b/ les gardes-cotes OTANiens ; les gardes-cotes non-OTANiens, depuis tout ce temps ? Des ronds dans la Grande bleue ?

En conclusion :

1-Donald J. Teflon Trump a mille fois raison de siffler la fin de ce cirque commun. Et de nous en présenter la note.

2-En faire une de nos préoccupations géopolitiques et géostratégiques majeures, est salutaire et inespéré. Donald J. Teflon Trump n’est pas notre président et ne le sera jamais.

Tant mieux si l’agenda Républicain, Jacksonien (référez-vous à nos précédents entretiens…) et Isolationniste que tient Donald J. Teflon Trump, colle autant avec nos propres intérêts. Prenons donc cette Pax Americana pour ce qu’elle est. Et, surtout pas, pour ce qu’elle n’est pas.

Et après ? Demain est un autre jour. Non ?