WASHINGTON AUX COMMANDES. QUID NOVI DEPUIS 2003. VOIRE AVANT…
« Le fait que le directeur général de l’AIEA [Rafael Grossi] a admis pour la première fois la possession d’armes nucléaires par le régime sioniste est une question importante et grave. Bien entendu, un tel aveu fait peser une lourde responsabilité sur lui et sur l’agence (…). Par conséquent, si le directeur général [de l’AIEA] observait une déviation des matières nucléaires au cours du processus de vérification et sur la base de preuves, il pourrait le signaler de manière documentée plutôt que de rendre publiques ses spéculations (…). Jérusalem « qui poursuit une politique d’ambiguïté délibérée au sujet de ses armes nucléaires, posséderait entre 200 et 400 ogives nucléaires dans son arsenal, ce qui en fait le seul détenteur d’armes non conventionnelles en Asie de l’Ouest ». Jérusalem « a néanmoins refusé d’autoriser l’inspection de ses installations nucléaires militaires et de signer le TNP.Ce qui a encouragé Tel-Aviv à accélérer ses activités nucléaires, selon les observateurs, c’est le soutien des États-Unis et de l’Europe, les deux parties les plus critiques à l’égard du programme nucléaire pacifique iranien. Au fil des ans, le régime a assassiné au moins sept scientifiques nucléaires iraniens et mené plusieurs opérations de sabotage contre les installations nucléaires de la République islamique ».
Kazem Gharibabadi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des Affaires juridiques &internationales. 12 décembre 2024 sur X.
| Q. Que penser de ce qui se passe au Liban ?
Jacques Borde. Je vous le redis : la guerre telle que choisie & privilégiée par les faiseurs de guerre démocrates.
En fait, i24, en date du 14 décembre 2024, parlait d’ « une vaste opération de sécurité menée par l’Autorité palestinienne (ANP) à Jénine (Cisjordanie) » qui a conduit », Washington à demander à… Jérusalem « d’approuver une livraison urgente d’équipements militaires aux forces palestiniennes. Cette intervention, la plus importante depuis des années, viserait à reprendre le contrôle du Camp de réfugiés de Jénine, devenu un bastion de du HAMAS et du Jihâd islamique ».
Selon i24, toujours :
« L’administration Biden, préalablement informée de l’opération, a sollicité auprès d’Israël l’autorisation d’une livraison urgente d’équipements : casques, gilets pare-balles, matériel de vision nocturne et véhicules blindés. Cette demande concerne des équipements dont la livraison avait été approuvée l’année dernière mais gelée après l’attaque du HAMAS du 7 octobre [2024] ».
« Nous et Israël combattons le même ennemi : l’Iran », aurait confirmé un haut responsable de l’ANP, sous couvert d’anonymat.
La même source d’affirmer que « Si les forces de sécurité palestiniennes disposaient de suffisamment d’armes, l’opération à Jénine aurait déjà pris fin ».
Toujours selon i24, qui se répète un peu :
« L’opération bénéficie du soutien régional de l’Égypte, la Jordanie et l’Arabie Séoudite, qui craignent une potentielle prise de contrôle (…) par des organisations affiliées aux Frères musulmans ou financées par l’Iran. Le Cabinet israélien de la Défense examine actuellement la demande américaine, une décision politiquement sensible pour le Premier ministre Netanyahu ».
Bla, bla, bla ! Pas tant qu ça, en réalité. Jérusalem, depuis – ad minimo Camp David, voire avant – a régulièrement fourni ses armes aux Gens de Ramalah (sic). Donc : où est la nouveauté ?
| Q. Alors, plus clairement : que se passe-t-il au Liban ?
Jacques Borde. Qui le sait vraiment ?
Face au Hit & Run permanent de TSAHAL, une source libanaise (sic) indiquait au quotidien Al-Anbaa que – je cite – :
« L’occupation israélienne exploite le cessez-le-feu du côté libanais pour atteindre des objectifs militaires et sécuritaires qu’elle n’a pas pu mettre en œuvre lors de la guerre en raison de la fermeté de la résistance lors des affrontements. L’occupation profite de la trêve actuelle pour se déplacer librement au vu de l’armée libanaise, du Comité international de surveillance du cessez-le-feu &des forces de la FINUL, tout en empêchant l’armée libanaise d’exercer ses fonctions conformément à l’accord du cessez-le-feu (…). L’occupation tente d’imposer sa propre interprétation des termes du cessez-le-feu, notamment en ce qui concerne la liberté de mouvement militaire et sécuritaire, que ce soit dans le sud du fleuve Litani ou même dans son nord. Ces mouvements incluent l’utilisation de l’espace aérien, cibler toute activité qu’elle juge suspecte, ce qui constitue une tentative d’imposer une nouvelle équation d’engagement. Et cela pourrait continuer jusqu’après la fin de la trêve (…). Le Liban, avec toutes ses composantes officielles et populaires, n’acceptera pas cette nouvelle réalité. L’armée libanaise et le peuple dans le sud sont prêts à s’unir pour défendre leurs terres, leurs maisons et leurs ressources, voire reprendre les armes si Israël poursuit ses tentatives de revenir au statu quo qui régnait avant l’an 2000 (…). Les mouvements diplomatiques en cours montrent la détermination du Liban à restaurer ses droits et à protéger sa souveraineté. Cependant, le défi demeure dans la capacité de ces efforts à freiner l’occupation et à mettre fin à ses tentatives de changement des règles d’engagement (…). La la prochaine étape nécessite une position ferme de toutes les parties, et de la communauté internationale d’assumer sa responsabilité afin de faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à ses violations en cours ».
| Q. Qu’en dit-on à Moscou ?
Jacques Borde. A peu près n’importe quoi, dirai-je ! Du moins à citer le boss du Kremlin, Vladimir Poutine :
« Je n’ai pas encore vu le président Assad depuis son arrivée à Moscou, mais j’ai l’intention de le faire, je vais bien entendu lui parler (…). Nous ne savons pas à quel point nous aurons encore besoin de nos bases en Syrie et de ce qu’elles peuvent nous offrir. Nous réfléchirons à l’avenir de nos bases en fonction des mesures prises par les autorités actuelles en Syrie ».
Ce qui lui a valu une réponse, plutôt sèche, du porte-parole du nouveau gouvernement syrien, Obeida Arnaout :
« Je pense que la Russie devrait reconsidérer sa présence et ses intérêts sur le territoire syrien. Leurs intérêts étaient liés au régime criminel d’Assad. Ils peuvent reconsidérer leur position et prendre des initiatives pour tendre la main à la nouvelle administration et montrer leur absence d’animosité envers le peuple syrien, ajoutant que l’ère du régime Assad est enfin terminée ».
Là, n’attendons guère de miracle, du côté de Washington :
Dans son discours prononcé lors du dîner annuel de l’Endowment for Middle East Truth (EMET), Elise Stefanik, ambassadeur des États-Unis près les Nations-Unies, d’avertir qu :
« L’ONU a continuellement trahi Israël et trahi l’Amérique, agissant comme l’apologiste de l’Iran et de ses mandataires terroristes (…). .Si le président Trump était à la Maison Blanche aujourd’hui, ce qui s’est passé à l’ONU ne serait jamais arrivé, car le 7 octobre ne serait jamais arrivé ».
Que vous dire de plus ?…