EXTRAITS DU DISCOURS DE CHEIKH NA’IM QASSEM, EN DATE DU 7 AVRIL 2025. LA MISE AU POINT A NE PAS MANQUER SUR LES RÔLES DES UNS DES AUTRES DANS CE QUE L’ON PEUT ESTIMER ÊTRE UNE VERSION.2 DU DOUBLE PARCOURS DÉFINI AUX DÉBUTS DES ANNÉES 2000.
Ce jour est celui de la Journée mondiale d’Al-Qods, celui que l’imam Khomeini a proclamé pour exprimer sa solidarité avec Jérusalem, la Palestine et tous les peuples opprimés du monde soumis à la tyrannie inique des Américains et des superpuissances qui tentent de subjuguer les peuples (…)
Certes, la résistance ne peut pas empêcher l’agression, mais elle peut la contrecarrer et l’empêcher d’atteindre ses objectifs (…)
Israël a fini par conclure un cessez-le-feu. Nous, au Hezbollah, avons pleinement adhéré à l’accord, nous n’avions aucune présence armée au sud du Litani. Mais Israël ne s’est pas retiré et continue d’occuper des régions libanaises et d’attaquer chaque jour des gens, des biens au sud ou dans la Bekaa et partout au Liban. Nous ne pouvons pas qualifier ce qu’Israël fait aujourd’hui de violations, mais plutôt d’agression qui a franchi toutes les limites, et toutes les justifications sont dénuées de sens… L’État libanais doit y faire face, et le temps permet encore une solution politique et diplomatique. Il incombe à l’État la responsabilité de sortir du cercle diplomatique à un certain moment pour faire face à l’occupation (…)
Aujourd’hui, ils disent qu’ils veulent faire entrer le Liban dans des processus politiques. Nous ne pouvons accepter la normalisation ni ces processus politiques destinés à réaliser des acquis au-delà de l’accord et de ses prescriptions, dans le but d’obtenir par la paix ce qu’ils n’ont pas obtenu par la guerre. Ceci est impossible. Dieu merci les piliers de l’État, les trois présidents, refusent tous ce processus de normalisation (…)
Si Israël ne se conforme pas et si l’État n’atteint pas les résultats souhaités, nous n’aurons d’autre choix que de recourir à d’autres options. Israël doit savoir qu’il n’obtiendra pas ce qu’il veut par la pression, que ce soit par l’occupation des cinq points ou par ses agressions répétées. Nous ne permettrons à personne de nous voler nos vies, notre terre, notre fierté, notre dignité et notre patriotisme. Nous ne sommes pas faibles face aux projets américains et israéliens (…)
Le Hezbollah et le mouvement Amal ont réalisé un changement qualitatif en élisant un président, en complétant le gouvernement et en contribuant à la construction de l’État. Le Liban ne peut s’élever qu’avec tout son peuple, et personne ne devrait penser qu’il peut éliminer un quelconque parti. Pour édifier un État, premièrement, Israël devrait se retirer du Liban. Nous devons travailler ensemble pour un retrait sans condition. Deuxièmement, il faudrait que le gouvernement discute le sujet de la reconstruction sans condition. Le peuple libanais a le droit de voir son État reconstruire ce que l’ennemi israélien a détruit. Le Hezbollah sera aux côtés de l’État pour davantage de soutien. Troisièmement, nous devons poursuivre le processus de réforme et de sauvetage. Nous œuvrerons ensemble (…).
Certains tentent d’accuser le Hezbollah de certains événements qui se produisent en Syrie et à la frontière syrienne, mais c’est incorrect. Des massacres sont perpétrés contre le alaouites, les chrétiens et d’autres. L’armée libanaise a la responsabilité de protéger les citoyens des attaques qui se produisent à la frontière libano-syrienne (…)
La Journée d’Al-Qods est celle du grand honneur, c’est la journée de soutien à la Palestine, pour agir en faveur de sa libération. Tout l’honneur et la grandeur à la Palestine, au Liban, à l’Iran, à l’Irak au Yémen et à tous les peuples qui les soutiennent.